Enquête du CREDOC : la rénovation énergétique intéresse les Français

Le cente de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) a publié les résultat d’études réalisées en partenariat avec Promotelec. Si les français s’intéressent à la rénovation énergétique, certaines lacunes dans les actions politiques empêcheraient un véritable changement de cap. 

Dans sa lettre Consommation et Modes de vie du mois de Janvier 2014, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) retranscrit les résultats d’études faites en partenariat avec l’Association Promotelec en 2013 et pointe les limites des actions politiques actuelles dans le changement ducomportement des Français vis à vis de la sobriété énergétique des bâtiments.

La ville de 2050 est construite à 75 % et se doit d’être économe en énergie :  Si le bâtiment neuf est aujourd’hui dans une dynamique d’économie énergétique de par la règlementation (RT2012), les technologies et outils de contrôle utilisés, 75 % des habitations existeront encore en 2050 et donc la rénovation des bâtiments est l’enjeu majeur de ces prochaines années.

On constate, aujourd’hui, des baisses de la consommation d’énergie que ce soit dans le tertiaire ou le résidentiel mais insuffisantes pour atteindre les objectifs de 38 % de baisse de consommation prévue pour2050, et la sensibilité éco-citoyenne des français ne suffit pas à conforter la tendance.

Les éco-gestes prônés par les institutions sont acquis par la majorité des Français mais seule une minorité entreprend de vrais travaux d’optimisation de la performance énergétique de leur habitation. Comment aller plus loin ? A quand le passage à l’acte ?

 

Le coût des travaux reste un frein majeur: « seul un tiers des Français propriétaires envisagent d’investir pour améliorer leur logement (33 %) et seuls 20 % pensent à des travaux pour économiser l’énergie, notamment pour disposer de systèmes permettant une meilleure efficacité́ thermique (18 %) ».

N’oublions pas aussi que 11,3 % des ménages ont des dépenses d’énergie élevées eu égard à leurs revenus, soit 3 millions de foyers correspondant à 7,2 millions de personnes.

Par ailleurs  la recherche du confort s’impose face à une attitude plus vertueuse : la température intérieure est souvent de l’ordre de 20 ºC à 21 ºC alors que 19 ºC suffisent et le nombre d’appareils électriques dans un logement augmentent.

Autres constats, les Français restent peu enclins à l’innovation dans l’habitation (domotique) et ils trouvent peu d’attrait à l’urbanisme durable comme les éco-quartiers.

Ainsi donc l’approche technologique de la transition énergétique, difficile d’appropriation, ne suffit pas et lesoffres technologiques restent encore à parfaire ou compléter (compteurs intelligents, véhicule partagé …etc..)).

Mais d’autres voies nécessitent aussi d’être creusées comme par exemple engager des innovations sociales afin de mobiliser les Français et en faire des moteurs dans l’évolution de leurs propres espaces résidentiels et d’activités.

Ces deux points sont à renforcer nécessairement si nous voulons atteindre nos objectifs d’économie énergétique et engager les Français au-delà des éco-gestes.

Pour découvrir l’enquête dans ses détails cliquez ici pour télécharger

Source : Credoc et Association Promotelec, blog.pages-energies.com par Olivier Corteville 

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